Missions principales
Lancement de la mission (kick off)
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Interviewer les acteurs de l’entreprise cliente, constituer un comité projet, organiser des réunions préparatoires.
- Identifier les enjeux de l’entreprise et des acteurs concernés : culture, valeurs, fonctionnement, modèle économique, processus clés, circuits de décision, flux de communication.
- Effectuer une veille documentaire sur l’entreprise, son marché, les acteurs, les concurrents, analyser des études qualitatives, quantitatives et des données économiques, effectuer des études de faisabilité, d’opportunité, des benchmarks.
- Préparer les éléments du diagnostic et du plan directeur ou une roadmap (feuille de route) : objectifs, ressources internes disponibles, budget prévisionnel, enjeux individuels et collectifs, leviers de performance, freins au changement, problématiques fonctionnelles et organisationnelles.
Réalisation du diagnostic – recommandations
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Analyser le cahier des charges client pour rédiger le cahier des spécifications.
- Animer des réunions, conduire des entretiens avec des managers et des opérationnels pour étayer les éléments du diagnostic.
- Analyser les composantes du diagnostic : finalité des objectifs du projet (amélioration, changement, transformation), stratégie et enjeux (gouvernance, règles de management, valorisation des actifs stratégiques, réputation), spécificités opérationnelles (organisation, circuits, procédures et règles de fonctionnement, pratiques métier, outils techniques et technologiques).
- Rédiger les spécifications techniques et fonctionnelles : gouvernance et organisation, cadrage fonctionnel (périmètre de l’intervention) et technique (outils, méthodes), budgets, ressources (utilisateurs clés, équipe projet, leaders, comité de pilotage), plannings (phases du projet et suivis), indicateurs de pilotage et de résultat.
- Élaborer des recommandations : nouveaux schémas d’amélioration ou de transformation, scénarios et impacts, créer les supports de suivi, pédagogiques, de communication.
Pilotage du projet – mise en œuvre des recommandations
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Accompagner le déploiement du projet, coordonner les intervenants à toutes les phases de la mission.
- Suivre la mise en œuvre des recommandations, analyser les retours d’expérience, contrôler les risques (budget, qualité, délai), proposer des actions correctrices d’ajustement.
- Animer des temps collectifs : entretiens, ateliers de travail opérationnels (workshop), sessions de formation (transfert de compétences), séminaires.
- Rédiger les livrables : supports pédagogiques, compte rendu des réunions et d’avancement, synthèses, rapports.
- Suivre le planning des collègues impliqués dans la mission, renseigner les tableaux de bord.
Clôture de la mission (closing)
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Conclure la mission : animer les réunions de clôture pour identifier et planifier les derniers points à traiter.
- Capitaliser la mission auprès du client : valoriser les différents apports de la prestation, évaluer ses impacts, mesurer le niveau de satisfaction du client.
Activités éventuelles
- Participer à l’avant-vente d’une mission : réponse aux appels d’offres, prospection commerciale (consultant indépendant, consultant junior, stagiaire, assistant), négociation, rédaction de propositions commerciales.
- Contribuer à la politique marketing et au développement méthodologique du cabinet.
- Former ses collègues, participer au recrutement des consultants, les évaluer sur des objectifs qualitatifs (livrables, réunions) et quantitatifs (chiffres d’affaires), accompagner leur progression professionnelle.
- Rédiger des notes et fiches mémorandums internes, des articles de presse.
Variabilité des missions
- Le/la consultant/consultante en organisation intervient en AMOA (assistance à la maîtrise d’ouvrage) (le client) : renfort méthodologique dans le pilotage d’un projet (généralement technique) ou assistance opérationnelle à la résolution d’une problématique identifiée, organisationnelle, fonctionnelle (métier), sectorielle, généralement liée à la performance opérationnelle, managériale, à la qualité ou l’innovation. Cette problématique se révèle souvent de nature stratégique.
- Les statuts, types de contrats, grades : salarié(e), indépendant(e) ou intérimaire (manager de transition), le/la consultant/consultante est lié(e) au client par un contrat direct, de sous-traitance, au temps passé, en temps partagé, en régie, au forfait, en abonnement, avec ou sans livrable. Selon l’envergure du projet, le diplôme et l’organisation du cabinet, les grades vont de junior (stagiaire, assistant, analyste), senior, manager, senior manager/principal à directeur associé/partner.
- Le/la consultant/consultante interne : depuis les années 2000, salarié(e) d’un groupe, il/elle accompagne les directions dans des projets d’adaptation aux évolutions des métiers et peut collaborer avec des consultants libéraux dont les méthodes et l’indépendance sont appréciées.
- Une grande mobilité géographique peut être requise notamment au sein de grands groupes ayant des implantations dispersées ou pour les consultants/consultantes étant amené(e)s à intervenir auprès de nombreux clients.
Rattachement hiérarchique
- Manager/senior manager
- Directeur associé/directrice associée
- Directeur/directrice d’agence
Contexte et facteurs d'évolution du métier
- En quête d’un accompagnement au changement, de solutions innovantes, les recruteurs tablent sur de nombreuses compétences et aptitudes professionnelles, associées nécessairement à la posture de « l’expert accessible » afin de proposer une vision différenciante du/de la consultant/consultante.
- Ce métier est fortement concurrentiel, particulièrement en Île-de-France : en région, le marché très spécifique des TPE et PME s’ouvre aux indépendants fortement spécialisés.
- Les principaux champs d’intervention du/de la consultant/consultante se sont multipliés : gestion des risques, transformation numérique (data analytics), audit des processus et du pilotage (activités opérationnelles et fonctionnelles), audit financier, audit de la fonction informatique, risques (gestion et modélisation), conformités réglementaires, juridiques et fiscales (règlement général pour la protection des données RGPD depuis 2018, réglementations RSE, éthique des affaires), stratégie marketing (expérience et parcours client, commerce multicanal, e-réputation), stratégie de recherche et développement.
- De nouveaux outils et méthodes de travail visent à renforcer la créativité partagée : méthodologies de pilotage de projet spécifiques aux cabinets, guides de bonnes pratiques (par exemple PMBOK guide), méthode Agile (processus participatif, itératif et incrémental), outils collaboratifs (Business Process Management [BPM] 2.0, lean management 2.0, design thinking, digilab).