Missions principales
Veille et détection d’opportunités commerciales
- Effectuer une veille sur l'innovation, à l’échelle française et européenne, en matière technologique et scientifique, réglementaire et de financement.
- Suivre les appels à projets de RDI (ministères, groupes privés, organismes d’enseignement et de recherche), notamment des programmes européens.
- Réaliser une veille sur le prospect/client et son environnement : données RDI et économiques, culture et modèle économique, ressources internes, processus clés, circuits de décision.
- Préparer les éléments du diagnostic : objectifs, enjeux individuels et collectifs, leviers de performance, freins au changement, problématiques fonctionnelles et organisationnelles.
Diagnostic du projet
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Réaliser l’audit du besoin client : challenger les interlocuteurs pertinents, manager des brainstormings collectifs, mettre en corrélation le projet avec les spécificités internes.
- Identifier les forces et les faiblesses du projet, les dépenses éligibles aux divers dispositifs existants de financement, chiffrer le coût du projet, définir sa méthodologie, planifier sa mise en œuvre.
- Définir une stratégie RDI : management, organisation, bonnes pratiques, méthodologie, ressources internes, outils.
- Élaborer une proposition présentant des solutions techniques, financières, organisationnelles.
Montage du dossier de financement
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Recueillir l'ensemble des documents et informations nécessaires, élaborer une argumentation sur la valeur ajoutée du projet.
- Monter un dossier de demande de financement destiné aux autorités compétentes.
- Rédiger les livrables de mission : présenter les thématiques économiques, financières et fiscales, juridiques (propriété intellectuelle).
- Y développer les avantages du projet d’innovation sur l’état de l’art : matières premières, produits, procédés, modes de production ou débouchés.
Reporting et suivi du projet
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Assurer le suivi du déroulement du projet : versement des aides obtenues, respect des conditions négociées de partenariats.
- Élaborer une synthèse des actions engagées et des résultats obtenus.
- Communiquer, au sein du cabinet, sur le déroulement de la mission et sur la satisfaction du client.
- Anticiper ses besoins futurs.
Activités éventuelles
- Participer au développement commercial : répondre aux appels d'offres, rédiger les réponses.
- Apporter un éclairage technique sur la compréhension du besoin client et sur la méthodologie à déployer.
- Négocier auprès de partenaires potentiels, mettre en place le dispositif contractuel.
- Conseiller le client en cas de contrôle fiscal, pour la défense du dossier.
Variabilité des missions
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Les activités dépendent de la polyvalence ou de la spécialisation du consultant : auprès du client (start up, PME, ETI, groupe), il pilote ou coordonne un projet ou un programme de RDI, une équipe, un service ou un département, sur des problématiques diversifiées.
- Financement du projet : cette question majeure justifie la plupart de ses missions, menées en aval du projet et en lien avec la direction financière.
- Innovation : son expertise porte principalement sur l’innovation technologique ou scientifique (produits, procédés) dont les retombées impliquent une collaboration avec les fonctions commerciales et marketing (stratégie commerciale) et les activités de gestion et organisation (management, ressources humaines).
- Exerçant en libéral ou en cabinet spécialisé ou généraliste doté d'un département dédié, il intervient généralement in situ, chez le client.
Rattachement hiérarchique
- Directeur de département conseil F/H
- Directeur de département Management innovation F/H
- Directeur études-R&D (chez le client) F/H
Contexte et facteurs d'évolution du métier
- La RDI, des phases essentielles : leur mise en œuvre vise à la commercialisation d’une solution inédite, à forte valeur ajoutée, garante de la performance et de la compétitivité de l’entreprise. Elle se trouve généralement entravée par de multiples freins (coût, difficulté d'accès au financement, absence de compétences internes ou de marché).
Cette discipline exige un mindset créatif et agile qui s'appuie sur 3 pré-requis : intelligence situationnelle, méthodologie, management des idées. - Challenger un projet : le consultant propose des initiatives structurantes de transformation d’une organisation interne ou d’un écosystème, voire de rupture technologique (deep tech).
Il intervient sur de nombreux projets innovants, parfois précurseurs, dont il sait comprendre les enjeux et les technologies nouvelles.
En s’aidant d’outils d’aide à la décision (conception, calcul, simulation de modèles théoriques), il préconise de nouveaux modes opératoires, des procédés techniques ou scientifiques qui tendent à bouleverser des statuts quo.
En interface directe et constante avec ses clients, il effectue de nombreux déplacements. - Le soutien institutionnel au financement de projets innovants : les politiques publiques et européennes de recherche proposent un dispositif de subventions et d’aides, notamment au profit des start up, PME, ETI (CIR crédit impôts recherche, CII crédit impôts innovation, statut JEI jeune entreprise innovante), accordées par des organismes régionaux et nationaux et européens (plan Horizon Europe 2021-2027).
Le fort développement des projets collaboratifs (open innovation) permet d’associer des programmes de financements nationaux et européens et de transfert de technologies entre les acteurs académiques et les entreprises et start-up, dans le cadre de PPP partenariats public-privé. - Les innovations technologiques du futur : particulièrement riches et ambitieuses, elles portent sur de nombreux chantiers : puissance informatique (cloud computing, G5 et G6), appareils intelligents (robots domestiques), « datafication » (exploitation de données), intelligence artificielle et apprentissage automatique (vision par ordinateur, reconnaissance vocale, low-code, no-code), réalité augmentée RA et virtuelle RV, confiance numérique (technologie blockchain, jetons non fongibles NFT non fongible tockens), impression et fabrication 3D, génomique et nanotechnologies, énergies renouvelables (hydrogène vert).
Les arbitrages institutionnels tendent à une évaluation d’un projet à travers son caractère vertueux et responsable, à privilégier les finalités environnementales et la prise en compte des impacts sociétaux (mobilité, énergie, économie circulaire).