Missions principales
Activités d’ingénierie pédagogique
-
Analyser les besoins et objectifs de la formation en prenant en compte les attentes des commanditaires et les prérequis des publics formés.
- Élaborer le planning de formation et des interventions : durée de la formation, cadence, lieux, intervenants tiers, déroulement, etc.
- Concevoir et faire évoluer les supports pédagogiques (séquences, conception d’exercices/mises en situation, outils mobilisés, etc.).
Activités d’animation
-
Assurer les actions de formation dans le respect des règles de sécurité des biens et des personnes.
- Encadrer et réguler les dynamiques de groupes en présentiel et à distance (e-learning).
Veille et suivi pédagogique
-
Assurer une veille pédagogique et technique dans son domaine d’intervention (écologie, conduite du changement, management, informatique, droit, QSSE, etc.).
- Évaluer et suivre les personnes formées.
Activités éventuelles
Activités de marketing et de vente
-
Évaluer la demande globale de formation dans le domaine d’intervention.
- Identifier les publics potentiels et leurs attentes.
- Construire une offre de formation variée et rédiger des offres sur mesure pour les formations intra.
- Gérer les fichiers clients, de prospects et de diffusion et identifier/fidéliser de nouveaux clients.
- Gérer les aspects comptables et financiers.
Variabilité des missions
- Quel que soit son statut (indépendant, vacataire, salarié d’une entreprise, occasionnel), le formateur ou la formatrice peut intervenir dans des domaines très divers (thématiques, techniques, organisationnels, etc.) pour des commanditaires privés ou publics. Les contenus proposés peuvent ainsi s’intéresser autant aux savoir-faire qu’aux savoir-être et être harmonisés (formations inter) ou élaborés « sur mesure » (formations intra) en fonction des objectifs du commanditaire.
- Son activité varie en fonction de son statut et de la taille de l’organisation pour laquelle il/elle travaille. Les formateurs et formatrices indépendant(e)s ou travaillant dans des structures de petite taille peuvent ainsi également avoir des activités de marketing et/ou comptables, animer des équipes, choisir des intervenants tiers ou encore participer à des recrutements.
- Lorsqu’il/elle est occasionnel(le) ou prestataire pour un organisme de formation, le formateur ou la formatrice peut avoir essentiellement une activité d’animation, les formations étant généralement harmonisées en amont au sein de l’organisme par un service dédié.
Il, elle peut également être consultant formateur/consultante formatrice et être sollicité(e) dans le cadre de la mise en place de nouveaux procédés, systèmes, logiciels, etc. Il, elle accompagne alors les changements de pratiques pour assurer leur mise en œuvre et l’adaptation des organisations par une double activité de conseil et de formation.
Le formateur, la formatrice est amené(e) à se déplacer régulièrement, parfois à l’échelle nationale, voire internationale, particulièrement lorsque la formation est réalisée dans les locaux du commanditaire.
Rattachement hiérarchique
-
Directeur/directrice centre de formation
- Directeur/directrice pédagogique
- Responsable de formation
Contexte et facteurs d'évolution du métier
Les conditions d’exercice et les contours du métier de formateur sont fortement influencés par les évolutions législatives, en termes d’accès à la formation professionnelle d’une part, et donc de la demande, mais également des certifications nécessaires pour exercer cette activité (Datadock, etc.).
Avec le développement des technologies, le rôle du/de la formateur/formatrice réside de moins en moins dans la transmission de connaissances mais évolue vers un rôle d’accompagnateur des apprenants afin qu’ils développent par eux-mêmes leurs compétences. Cet accompagnement devient également de plus en plus personnalisé.
Le digital learning s’est enfin fortement développé avec un rôle croissant des formateurs dans la conception des ressources. Même lorsque les formations sont en présentiel, le recours aux nouvelles technologies pour animer et favoriser l’interaction entre les participants prend une place croissante, nécessitant de leur part une maîtrise également plus importante dans ce domaine.
Dans le secteur médical et médico-social, la formation professionnelle (initiale et continue) a connu de nombreuses réformes et impose aux formateurs des contraintes spécifiques. Dans le domaine médico-social, de nouveaux programmes ont été définis à partir de la rentrée 2016 pour les diplômes d’État du travail social, imposant une approche pédagogique plus transversale et pluridisciplinaire, nécessitant de la part des formateurs/formatrices une plus grande polyvalence. Par ailleurs, la réforme de la formation des professions médicales impose aux formateurs/formatrices de posséder au minimum le diplôme professionnel du métier enseigné.