Missions principales
Définition d’une stratégie qualité
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Déterminer son périmètre d'analyse de la qualité : une famille d’achats (produits, prestations) et/ou les fournisseurs de son marché.
- Définir les fondamentaux de l'assurance qualité : respect des lois, réglementations, normes professionnelles, règles, standards, procédures applicables.
- Recueillir, auprès des acheteurs et des donneurs d’ordres (clients internes), leurs expériences, leurs contraintes et souhaits, créer des groupes de travail pluridisciplinaires.
- Déterminer les objectifs, méthodes et outils de la démarche qualité.
État des lieux de la fonction achats
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Effectuer des contrôles internes de conformité aux fondamentaux, analyser le processus achats, détecter des anomalies, notamment dans les cahiers des charges.
- Évaluer la stratégie de sourcing (recherche, sélection, qualification des fournisseurs).
- Réaliser des audits d’évaluation des fournisseurs et sous-traitants, émettre des diagnostics.
- Hiérarchiser les risques financiers, juridiques, opérationnels, évaluer leur criticité.
- Établir des synthèses de la performance qualité, assurer la communication interne.
Management de la qualité achats
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Redéfinir les objectifs de l’assurance qualité, élaborer les indicateurs de performance qualité KPI.
- Formaliser le processus achats, le décliner en procédures et autres modes opératoires, notamment en cas d’alerte qualité.
- Proposer des projets d’amélioration continue : plans de contrôles, de progrès, plans d’actions achats PAA annuels.
- Accompagner les acheteurs dans leur mise en œuvre, apporter un support aux fournisseurs.
Suivi des performances qualité
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Animer des groupes de résolution des problèmes qualité, alimenter les PAA avec les propositions.
- Analyser les incidents et les écarts avec les résultats attendus.
- Proposer des solutions d’amélioration continue préventives, curatives, correctives.
- Piloter le reporting et les indicateurs KPI.
- Coordonner la revue interne des performances qualité.
Activités éventuelles
- Gérer en partie une famille d’achats : négociation, validation technique et fonctionnelle, expertise produit/service, qualification de fournisseurs.
- Élaborer et mettre en œuvre un plan d'assurance qualité pour un produit/une prestation.
- Initier et suivre une démarche de certification.
- Encadrer une équipe : assistante qualité, acheteur, contrôleur interne, testeur…
Variabilité des missions
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Rattaché au/à la directeur/directrice responsable des achats, il agit avec une grande autonomie vis-à-vis des acheteurs/acheteuses et a autorité pour définir des normes, des pratiques ou des outils.
- Dépendant du/de la directeur/directrice de la qualité, ses missions seront plus encadrées.
- Responsable de la qualité des achats, il émet généralement des arbitrages qui nécessitent notamment des qualités de diplomatie et de pédagogie auprès des acheteur.se.s et de leurs clients internes.
- Une spécialisation dans la relation fournisseurs prédomine sensiblement au sein de la plupart des entreprises. Elle offre à ce métier un rôle pivot pour imposer le respect des contraintes réglementaires, normatives et procédurales qui conforte sa position de négociateur.
- L'entreprise travaille en fabless (sans usine) : la relation avec les fournisseurs, souvent étrangers, est le plus souvent privilégiée, la qualité des achats est alors gérée par un spécialiste.
- Une activité de production tend à élargir le périmètre des activités, de l’approvisionnement et la logistique à la phase d’industrialisation, voire de commercialisation. En effet, ces différentes phases sont vulnérables aux risques qualité et aux facteurs de criticité (surstocks, rupture de stocks ou des livraisons).
Rattachement hiérarchique
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Directeur de la qualité F/H
- Directeur/Responsable achats, approvisionnements et performance fournisseurs F/H
- Directeur QSSE qualité santé sécurité environnement ou QSE qualité sécurité environnement F/H
- Directeur qualité - HSE hygiène sécurité environnement F/H
- Directeur industriel F/H
Contexte et facteurs d'évolution du métier
- La qualité des achats représente, auprès des donneurs d’ordres (clients internes) et des acheteurs un objectif de performance du/ de la responsable qualité achats, à savoir leur satisfaction respective. Il est également le garant de l’adéquation des acquisitions (produits, prestations) aux cahiers des charges imposés aux fournisseurs.
- La performance économique va de pair, à travers une maîtrise nécessaire des coûts engagés dont il mesure l’écart avec les montants estimés, afin d’identifier la nature des coûts cachés et d’en calculer le montant (TCO total cost of ownership : coût total de possession).
C’est pourquoi le dialogue avec les clients internes dès le recueil du besoin, une vigilance particulière sur les principes de juste besoin, substitution, standardisation, mutualisation, réduction des achats hors marché constituent des paramètres que le responsable qualité achats s’emploie à promouvoir auprès des acheteurs. - La qualité attendue de la part des fournisseurs constitue un enjeu fort, face aux risques de non-conformité, générateurs de coûts cachés. Qu’ils soient stratégiques, anciens, nouveaux ou considérés comme critiques, les fournisseurs font l’objet d’audits in situ et de divers contrôles (test, essai, échantillon, spécimen, maquette, prototype) permettant leur qualification et visant à engager leur responsabilité.
- Vers un sourcing responsable : la politique d’achats de l’entreprise s’oriente de plus en plus vers des achats durables (matières premières, emballages, services, en particulier), en termes d’éthique et de sécurité physique, sanitaire, environnementale.
Le responsable qualité achats tend à inscrire sa stratégie en référence à la norme ISO 9000 (ensemble de normes de management de la qualité), généralement complétée par une norme spécifique à un secteur d’activité. Mieux encore, une certification ISO 9001, non obligatoire, assurerait aux acheteurs une cohérence d’ensemble, portée par des procédures, des outils et des systèmes agiles qui consolident et mutualisent le processus achats. - Des qualités de terrain, une proximité avec les acheteurs et les métiers donneurs d’ordres représentent un atout majeur pour améliorer en permanence le dispositif qualité, à travers le recueil de leurs suggestions, par exemple qualifier un nouveau fournisseur, rationnaliser un portefeuille, négocier un contrat cadre.