Missions principales
Recueil des données géophysiques et géologiques
- Recueillir des données par différentes méthodes (sismique, microgravimétrie, radar, électrique…), notamment dans les petites entreprises.
- Superviser les campagnes d’acquisition de données dans les plus grandes entreprises.
Analyse des données géophysiques recueillies
- Contrôler la qualité des données géophysiques recueillies par les différentes méthodes.
- Traiter et analyser les données géophysiques recueillies.
- Analyser les données d’échantillon prélevées du sous-sol (carottage) et en déduire différentes caractéristiques du sol (porosité…).
- Concevoir ou utiliser les modèles géologiques théoriques, prédictifs de sols, sous-sols (calcul, simulation, modélisation).
- Interpréter les résultats des modèles géophysiques.
- Identifier les gisements, réservoirs (miniers, pétroliers, etc.) ou cavités et définir leurs caractéristiques et leurs potentiels d’exploitation.
Présentation des résultats
- Réaliser des cartes géologiques du sous-sol étudié.
- Écrire les rapports résumant les résultats géophysiques.
- Présenter les résultats aux supérieurs hiérarchiques ou au client.
Communication avec les différents acteurs impliqués dans les projets, clients ou prestataires
- Cibler la problématique et adapter le programme technique au besoin du client.
- Écrire les appels d’offres dans le cadre de recherche d’un prestataire.
- Écrire les réponses aux appels d’offres et réaliser le chiffrage du projet.
- Choisir le prestataire de services, après accord sur le cahier des charges et les livrables.
Missions éventuelles
- Participer à l’évolution des logiciels spécialisés dans le traitement des données géophysiques (récolte des besoins, relation avec les développeurs, formation des équipes aux nouvelles fonctionnalités…).
- Réaliser une veille technologique sur les évolutions des logiciels spécialisés dans l’étude des données géophysiques.
Variabilité des activités
Le/la géophysicien/géophysicienne peut travailler sur des problématiques diverses et dans des secteurs extrêmement variables. En effet, cartographier le sol est utile dans de nombreux domaines : celui de l’énergie, du génie civil ou de l’environnement par exemple. Les méthodes géophysiques permettent ainsi d’identifier des gisements de pétrole, de rechercher des cavités dans le sol, de cartographier le sous-sol avant de débuter une construction, etc. Dans les compagnies pétrolières, le/la géophysicien/géophysicienne a un rôle majeur dans la recherche du pétrole et la quantification des réserves.
Dans les grandes entreprises, le/la géophysicien/géophysicienne se concentre sur l’analyse des données et la présentation des résultats. Il/elle est aidé(e) par des data managers, qui sont en charge de traiter et nettoyer les données géophysiques avant leur analyse. Il recueille très rarement les données lui-même mais supervise cette collecte.
Dans les petites structures, il est en charge de la collecte des données sur le terrain. Il répond à des appels d’offres et est directement en contact avec le client.
Rattachement hiérarchique
- Chef/cheffe de projet en géophysique
- Chef/cheffe d’entité/BU
- Chef/cheffe du pôle géologie/géophysique
Contexte et facteurs d’évolution du métier
Les géophysiciens/géophysiciennes sont très souvent obligés d’effectuer des déplacements professionnels. Dans les grandes entreprises, ils/elles peuvent être amené(e)s à voyager, voire à occuper des postes à l’étranger. Dans les petites structures, des déplacements sur toute la France sont à prévoir.
Les outils des géophysiciens/géophysiciennes évoluent rapidement, notamment dans l’industrie pétrolière : ils/elles doivent s’adapter aux difficultés techniques du terrain, le pétrole étant de moins en moins facile d’accès.
La réforme de 2012 relative à l’anti-endommagement des réseaux a fait augmenter l’activité des géophysiciens/géophysiciennes en ce qui concerne la cartographie des réseaux enterrés (gaz, électricité, canalisation). Depuis le 1er janvier 2019, tous les réseaux enterrés sensibles en unité urbaine doivent être cartographiés et les cartographies des réseaux sensibles en zones rurales devront être réalisées d’ici 2026.