Missions principales
Définition du projet avec la clientèle
- Rencontrer le client en vue d’une première approche du projet souhaité.
- Analyser la situation financière de son client : vérification de ses revenus, de ses dettes, des dispositifs légaux (aides au premier achat…) et de sa capacité de remboursement.
- Réévaluer le projet du client compte tenu de l’analyse financière effectuée.
- Aider à la mise à niveau du dossier à transmettre aux banques.
- Conseiller sur les prêts en général (tant sur les taux, échéances et volume de ceux-ci).
Recherche de financement de projet et validation des dossiers
- Assurer une veille sur le marché de l’immobilier.
- Mettre au point le dossier de financement adapté à la situation de son client.
- Mettre en concurrence des différentes banques dans la recherche d’un financement pour le prêt immobilier convenu avec le client.
- Rechercher différentes banques susceptibles d’accepter le dossier de financement établi par le courtier.
Accompagnement et intermédiaire avec la banque
- Mettre au point avec le client des différentes banques acceptant le dossier.
- Conseiller sur le choix de la banque en fonction des taux et contreparties proposés par celle-ci (taux, assurance, échéance…).
- Conseiller le client lors des négociations avec la banque.
- Assister à la validation du dossier par la banque.
- Accompagner dans la validation du dossier et dans la signature du dossier.
- Accompagner le client en cas de litiges et/ou nouveau projet.
Missions éventuelles
- Constituer un réseau de professionnels du milieu (agents immobiliers, notaires…) pour accéder aux différentes informations et orienter ses clients.
- Assurer une veille permanente sur l’évolution législative autour de la finance, des taux d’intérêt, des aides à l’emprunt et l’achat immobilier.
Rattachement hiérarchique
- Directeur général/directrice générale, PDG
- Chef d’entreprise/responsable d’agence de courtage
- Responsable de service financier
Contexte et facteurs d’évolution du métier
Le/la courtier/courtière exerce sous contrainte des règles législatives en vigueur. Ainsi, il/elle doit connaître en permanence la législation autour des banques, des conditions de prêts et des grandes évolutions bancaires. Par exemple, bien que les accords de Bâle III (mis en place en 2010 à la suite de la crise financière de 2007-2008) ne concernent que le système financier et de la réglementation bancaire, les courtiers/courtières doivent connaître l’évolution de l’environnement bancaire et les différentes contraintes qui pèsent sur les banques commerciales.