Missions principales
Recueil et analyse des besoins
- Analyser le cahier des charges.
- Identifier les spécifications techniques.
- Bâtir et négocier le plan de validation des systèmes/produits à tester.
Réalisation de modèles de calcul
- Modéliser les systèmes et/ou produits et faire le choix des algorithmes appropriés (définition d’une géométrie, d’un maillage discrétisant le domaine de calcul).
- Rechercher éventuellement de nouvelles méthodes ou approches numériques.
- Réaliser les calculs analytiques.
- Qualifier les outils de simulation numérique.
- Rédiger des notes de calcul.
Développement de systèmes et réalisation de calculs et essais informatisés
- Développer de nouveaux logiciels de modélisation.
- Effectuer des calculs et des essais informatisés (contraintes, résistance, dimensions, caractéristiques…) pour un système, un appareil ou un produit donné.
- Définir des scénarios de tests et les implémenter.
- Analyser les résultats et performances des systèmes ou produits modélisés.
- Proposer et implémenter des améliorations en optimisant les formes et les structures des produits.
- Rédiger des rapports d’essais.
- Assurer la maintenance des codes informatiques.
Veille technologique
- Effectuer une veille scientifique continue pour disposer des méthodes et outils optimums.
- Assurer une veille permanente sur les évolutions technologiques et pouvoir les anticiper.
Rattachement hiérarchique
- Responsable R&D
- Directeur/directrice R&D
- Chef/cheffe de projet informatique
Contexte et facteurs d’évolution du métier
Outil d’aide à la décision en matière de conception industrielle, la simulation numérique bénéficie d’un nouvel élan du fait de l’arrivée sur le marché d’ordinateurs superpuissants qui permettent des calculs plus intensifs et plus rapides.
Les enjeux technologiques dans ce domaine sont doubles. Chez les éditeurs de logiciel, cela concerne leur faculté à concevoir des outils et programmes qui permettraient de tester simultanément différents phénomènes. Le développement informatique de tels logiciels s’inscrit dans un temps long, ce qui se fait aux dépens d’une mise en application rapide. Dans les entreprises utilisatrices (industries, entreprises du bâtiment mais aussi entreprises de services du numérique qui agissent pour le compte de celles-ci), ceci concerne leur possibilité de disposer d’ordinateurs capables d’offrir une intensité de calculs suffisante et capables d’engranger et de stocker quantité de données, et ce de manière sécurisée.
En termes de compétences, la simulation numérique mobilise de plus en plus d’expertises croisées, que ce soit en informatique scientifique et industrielle, en mathématiques appliquées ou en physique. Cette dernière compétence s’avère essentielle pour pouvoir simuler différents types de phénomènes et tester, par exemple, la résistance de certains matériaux face à différentes contraintes (phénomènes d’usure, de force, de pression…).