Missions principales
Acquisition des données géologiques d’un site
- Assurer une veille scientifique, technologique, réglementaire appliquée au site.
- Cibler les réservoirs sédimentaires, déterminer leur intérêt, évaluer les risques associés.
- Définir les caractéristiques des données à acquérir, interpréter les informations acquises.
Exploration des gisements
- Planifier la campagne d’opérations : zones de prospection, modes d'acquisition des données (forage, sondage, carottage…), outils de mesure ad hoc.
- Lancer les procédures réglementaires.
- Piloter sur le terrain les différents chantiers (de diagnostic, d’essai et de prélèvement).
- Évaluer la taille des gisements découverts, estimer leur potentiel minier et d’exploitation (viabilité économique).
- Conduire la cartographie géologique (carte, profil, coupe).
Analyse en laboratoire des prélèvements
- Identifier la nature des différentes couches minérales.
- Analyser, synthétiser et interpréter les résultats des données d’investigations.
- Procéder à des modélisations (minéralisation des composants, viabilité des structures).
- Réaliser des essais pour vérifier des hypothèses, proposer des solutions aux risques géologiques (séisme, pollution, glissement de terrain…).
- Rédiger des rapports techniques et réglementaires.
Exploitation d’un site industriel
- Organiser et programmer la production, assurer sa qualité et la sécurité.
- Piloter la prospection de nouvelles réserves, optimiser l’activité d’excavation.
- Suivre l’exécution des travaux des prestataires et fournisseurs extérieurs.
- Optimiser les coûts d’exploitation (devis, contrat, facturation) et la productivité.
- Rédiger et contrôler les rapports techniques.
Missions éventuelles
- Assurer la relation client (étude des besoins, proposition technique chiffrée, réponse aux appels d’offre) et le suivi des contrats.
- Assurer des cours en université ou école d’ingénieurs.
Variabilité des activités
- Géologue enseignant-chercheur : en géologie fondamentale, il exerce en laboratoire universitaire ou dans un institut public spécialisé ou dans l’enseignement supérieur. Il consacre une part importante de ses activités à des publications scientifiques.
- Spécialiste en géologie pétrolière : dans cette spécialité, il est recruté(e) comme « Géologue interprétation et synthèse » (des données) ou « Géologue gisement » (évaluation du potentiel minier) ou « Géologue opérations » (pilotage des explorations).
- L’ingénieur hydrogéologue gère les problématiques des eaux superficielles et souterraines : il intervient dans une spécialité de ce domaine (propriétés, écoulement, risque environnemental, géothermie, géochimie, etc.). Que ce soit dans le domaine des ressources minérales ou énergétiques, le/la géologue exerce de plus en plus une double activité : l’exploration et l’exploitation des gisements.
- Il peut exercer une fonction de chargé d’affaires dans une entreprise de conseil en géophysique, un bureau d’ingénierie ou d’études, une entreprise de travaux : il fournit une assistance technique aux maîtres d’ouvrage (opérateurs privés et publics).
- Une disponibilité nationale et internationale peut être exigée.
Rattachement hiérarchique
- Chef de département géologie F/H
- Directeur de site F/H
- Responsable d’affaires F/H
Contexte et facteurs d’évolution du métier
- Des partenariats publics et privés, à vocation économique et industrielle : la demande publique (administrations et organisations internationales) concerne principalement l’expertise environnementale, généralement pour un projet d’aménagement du territoire. La plupart des offres répondant à la demande, émane de sociétés d’expertise spécialisées, d’entreprises industrielles et de travaux en bâtiment et génie civil.
Le géologue travaille en équipe interdisciplinaire (géophysiciens, géochimistes, chimistes, biologistes, architectes, ingénieurs, techniciens, etc.). Ses compétences deviennent pluridisciplinaires et tendent à se renforcer en ingénierie, mathématiques, statistiques, physique, hydraulique, mécanique, métrologie, chimie, biologie, biochimie, microbiologie. - La révolution énergétique : de nouveaux besoins mondiaux en métaux rares, aurifères et en aluminium amènent le/la géologue à innover dans des procédés moins énergivores d’extraction, de séparation et de purification.
L’ouverture à terme de la zone arctique, riche en ressources géologiques, laisse entrevoir aux états côtiers des perspectives d’exploitation. - La sécurité environnementale : dans la prévention des géorisques naturels ou de pollution des écosystèmes, le géologue veille au respect des directives, des spécifications techniques comme la loi sur l’eau (périmètre de protection des captages d’eau potable, impact des installations industrielles classées). Il doit appliquer des procédures rigoureuses dans l’exécution des chantiers, constituer de nombreux dossiers administratifs, rédiger des rapports d’études et des propositions à chaque stade d’un projet, fournir aux autorités tous les documents juridiques requis.
- Des outils scientifiques de pointe à perfectionner en permanence : leurs applications multiformes (géométriques, physiques, chimiques), leur niveau de sophistication (système innovant CoastSnap d’observation collaborative du littoral) l’oblige à optimiser leur utilisation (notamment en modélisation, cartographie et archivage des données.