Transition écologique : ces jeunes qui s’engagent dès leurs études dans un projet de carrière « verte »

Comment attirer et fidéliser les jeunes cadres qui ont choisi d’allier travail et aspirations écologiques en obtenant un diplôme vert et en exerçant un métier à impact ? En mettant en avant les valeurs et les engagements RSE de l’entreprise, mais surtout en respectant la promesse « employeur ».
L’émergence d’une génération engagée
Face à l’urgence de la transition écologique et aux contraintes réglementaires, les besoins des entreprises en compétences « vertes » sont de plus en plus importants, en corolaire l’offre de formation initiale s’est étoffée dans l’enseignement supérieur. Une génération de jeunes professionnels engagés est en train d’émerger, ses attentes est à la hauteur de son implication.
Une sensibilité écologique qui oriente les choix professionnels
Choisir de s’engager professionnellement dans l’économie verte résulte d’une sensibilité écologique qui est avant tout personnelle. Ces jeunes cherchent un métier dans lequel trouver sens et utilité. Qu’ils soient devenus juristes en droit de l’environnement, spécialistes des mobilités durables ou de la rénovation énergétique, qu’ils occupent des métiers techniques ou transverses, tous ont réussi à trouver leur voie, depuis leurs études jusqu’au métier qu’ils exercent aujourd’hui.
Une insertion professionnelle motivée par les valeurs
Ces jeunes ont fait de la question de l’impact social ou environnemental de l’activité de l’entreprise, un critère déterminant dans le choix de candidater ou non. Au niveau métier, ils recherchent des missions permettant de travailler de manière concrète pour l’environnement et des entreprises qui offrent un cadre de travail suffisamment écoresponsable pour ne pas renoncer à leurs propres valeurs. La marque employeur est par conséquent très importante pour les attirer.
Des promesses « employeur » à tenir
Ces jeunes vont se montrer attentifs au respect de la promesse employeur d’un poste à la hauteur de leur qualification et de leurs compétences, de perspectives d’évolution annoncées mais aussi aux stratégies et business models écoresponsables et soutenables. Une désillusion pousse très souvent à la rupture. Pour ces jeunes, changer plusieurs fois d’entreprise, accepter un salaire moins élevé, travailler pour une entreprise moins renommée, sont des compromis parfois nécessaires pour trouver enfin l’entreprise idéale dans laquelle s’épanouir et écrire les premières pages de leur carrière.
Source : Apec, Primo-insertion dans des métiers de la transition écologique, février 2025