Missions principales
Stratégie d'acquisition et d’optimisation du trafic
- Augmenter la visibilité du site sur les moteurs de recherche via des techniques de référencement naturel ou gratuit (SEO).
- Gérer la publicité sur les moteurs de recherche sponsorisés (référencement payant ou SEM).
- Définir le contenu des annonces publicitaires et bannières destinées à promouvoir le site et le coût associé à leur diffusion.
- Gérer l’achat d’espaces publicitaires sur Internet (campagnes Display/RTB).
- Gérer les partenariats qui renforcent la popularité du site et le référencement (affiliation).
- Rechercher de nouveaux partenaires en fonction de critères et d’objectifs définis (positionnement du site, site payant ou gratuit, sites de niche).
- Mettre en place des dispositifs visant à améliorer la visibilité du site (comparateurs de prix, blogosphère, forums...).
- Assurer le suivi d’opérations de retargeting (forme de publicité en ligne s'adressant aux internautes qui ont déjà visité la page d’un site de vente en ligne, sans y faire d'achat, et qui les incite à y revenir avec des publicités ciblées sur les pages produits visitées).
- Gérer les campagnes d’e-mailings.
- Intervenir auprès des community managers (référencement social) dans la gestion des fans et veiller à l’e-réputation de l’entreprise.
- Mettre en place des projets d’acquisition/d’animation de site (type jeux concours).
- Faciliter l’accessibilité des plateformes digitales de l’entreprise.
Analyse de la fréquentation et du positionnement du site, et mesure des actions menées en matière d’optimisation de trafic
- Utiliser les outils de reporting automatisé du trafic et des parcours clients (ex : Google Analytics) afin de suivre et d’analyser l’audience du site (nombre de pages vues, nombre de clics...).
- Analyser les taux de rebond (pourcentage d'internautes qui sont visité une page internet et qui ont quitté le site après, sans avoir consulté d'autres pages), de revisite sur le site.
- Calculer les taux de conversion (pourcentage de personnes touchées par une action marketing qui y répondent d’une façon conforme à ses objectifs comme une inscription, le remplissage d’un formulaire, un achat...) sur les sites de vente en ligne.
- Concevoir des tableaux de bord d’activité dans une dimension multicanal grâce à des outils de datamining.
- Suivre l’indexation des pages des sites dans les moteurs de recherche, le taggage et analyser les données issues des outils de web analytics.
- Définir le ROI (retour sur investissement) des différents canaux.
Veille technologique et stratégique
- Effectuer une veille sur les évolutions technologiques d’Internet.
- Suivre les évolutions des comportements des consommateurs sur le Web.
- Faire une veille sur les nouveaux produits ou services (applications m-commerce, f-commerce...).
- Suivre l’évolution des algorithmes de référencement.
- Analyser l'information des concurrents, suivre les positionnements respectifs et leurs méthodes de référencement.
- Identifier les opportunités de différenciation et détection de prospects (génération de leads).
Variabilité des activités
En fonction de la taille de l’entreprise :
Dans les PME, la fonction de traffic manager quand elle existe peut-être cumulée avec celle de webmarketeur, voire éditorialiste web ou community manager. Dans ce cas, il est amené à rédiger des contenus éditoriaux et/ou assurer la modération des communautés sur le web. Dans une perspective plus analytique, il peut aussi avoir pour mission d’étudier et de suivre le profil et le comportement des internautes (tracking), et d’effectuer des typologies associées. Dans de grandes structures, le traffic manager peut être amené à encadrer une équipe de référenceurs et/ou web analysers et/ou de dataminers. Par ailleurs, plus l’entreprise est importante, plus le traffic manager peut être spécialisé (mise en ligne de campagne displays, acquisition de trafic...).
En fonction du type de structure :
Il faut noter par ailleurs que ce métier est aussi exercé en tant qu'activité de conseil indépendante. Dans ce cadre, il est amené à consacrer une partie de son temps à des activités commerciales et de gestion.
Rattachement hiérarchique
En agence :
- Directeur de pôle web
En entreprise :
- Directeur e-commerce
- Directeur marketing
- Directeur webmarketing
- Responsable pôle acquisition et performance
Contexte et facteurs d’évolution du métier
Au départ, ce métier se confondait avec celui de référenceur. Avec le développement d'Internet, le métier s’en est détaché pour se généraliser dans bon nombre d’entreprises positionnées sur le e-commerce et la grande distribution.
Plusieurs éléments contribuent à faire évoluer ce métier aujourd’hui. D’abord, les leviers qui permettent de générer du trafic sur Internet se diversifient. C’est le cas de la gestion des espaces publicitaires qui a connu un nouvel essor depuis 2012-2013 avec l’émergence des pratiques display (ou achat en temps réel d’espaces publicitaires commercialisés par des régies). D’où l’importance pour le traffic manager de savoir utiliser ces différents leviers et d’être à l’affût de toutes les nouvelles techniques qui pourraient un jour participer à l’acquisition de trafic.
Ensuite, les pratiques de commercialisation et d’achat évoluent. Les ventes d’un produit ou d’un service peuvent se conclure sur différents types de support : sur Internet, mais aussi sur des mobiles, des tablettes, sans oublier les réseaux traditionnels de magasin. Aussi, le rôle du traffic manager devient de plus en plus global. Il ne s’agit plus uniquement d’analyser la fréquentation de sites Internet et d’œuvrer pour augmenter le trafic sur le web. Le traffic manager doit développer des stratégies pour transformer des visites sur site internet en visites en magasin (web to store, drive to store). Il doit aussi veiller à la conversion de ces visites (sur internet, sur sites) en achat.
Enfin, le métier de traffic manager intègre de plus en plus une dimension client, l’acquisition de trafic ne pouvant se faire que si une entreprise connaît bien ses clients, identifie bien ses prospects.