Derrière le plafond de verre : une mécanique invisible à déconstruire
Dominique Epiphane, sociologue au Céreq, apporte un éclairage précieux sur la lenteur des progrès en matière d’égalité professionnelle.
Selon elle, le plafond de verre ne relève pas simplement d’un manque de volonté, mais d’un mécanisme profondément enraciné dans le fonctionnement même des organisations. Si des avancées existent — comme la mise en place de quotas — elles restent insuffisantes tant qu’une transformation structurelle n’est pas engagée. Parmi les freins majeurs identifiés : une organisation du travail encore largement calquée sur des normes masculines, et des stéréotypes persistants sur les compétences des femmes à exercer des fonctions de direction.
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