
Une activité valorisée pour les aspects humanistes et une certaine liberté
Parmi les évaluations positives figure l’idée selon laquelle ils ont le sentiment de faire un travail qui a une valeur humaine, ne visant pas le profit économique et servant l’intérêt général. Autre point positif : le sentiment d’avoir davantage de latitude dans la gestion de leurs activités et de leur emploi du temps, ce qui leur permet de concilier plus aisément vie professionnelle et vie personnelle.
Des insatisfactions concernant des aspects de l’activité
Salaire bas, poste mal défini, précarité, mauvaises conditions de travail, rares perspectives d’évolution, travail monotone et répétitif, sont les principales critiques et motifs d’insatisfaction invoqués par la plupart des cadres. La lourdeur de la gestion, de l’administration, les problèmes financiers apparaissent comme des limites également importantes. Les cadres reconvertis dans l’ESS rencontrent donc de nombreuses déconvenues et ont quelques mauvaises surprises.
Une adaptation à un autre type d’organisation
Parfois, ils ont le sentiment de découvrir un autre monde professionnel, qui fonctionne selon des règles totalement différentes de celles des secteurs capitalistiques et auxquelles ils doivent s’accoutumer.
Source : Apec/Cnam, Travailler dans l'ESS en venant d'autres secteurs d'activité - entre déconvenues et espoir, octobre 2017