Réseaux sociaux d’entreprise : ciblez vos communications pour éviter l'infobésité !
Le phénomène de ROMO (relief of missing out), c’est-à-dire le soulagement de rater l’information, progresse au sein des équipes. Face à l’afflux de publications tous azimuts sur les réseaux sociaux d’entreprise, les collaborateurs et les collaboratrices finissent par s’en détourner. C’est la baisse de leur performance et de leur engagement qui est alors en jeu !
Gare à l’infobésité sur votre réseau social d’entreprise
Depuis la crise sanitaire et l’essor du télétravail, les entreprises ont vu dans les réseaux sociaux d’entreprise (RSE) un nouveau canal de partage d’information malgré la distance. Mais ils n’échappent pas aux impératifs des médias traditionnels : un contenu utile qui arrive au bon moment, aux bonnes personnes. Autrement, attention à la saturation ! Un moyen très efficace pour détériorer l’expérience collaborateur.
Toutes les informations n’intéressent pas à 100 % toutes les équipes. Si celles-ci déferlent sans distinctions, la conséquence est un désintérêt voire de ressentir le ROMO ou le soulagement de rater l’information, lorsque les salarié.e.s préfèrent désormais faire l’autruche. Ce phénomène est l’exact contraire du FOMO, l’acronyme de fear of missing out décrivant la peur de rater quelque chose.
Personnalisation et ultra-ciblage des messages
Pour tenter de contrecarrer le désamour des utilisateurs, il vous faut d’abord pouvoir le mesurer. L’envoi d’un questionnaire /enquête interne par email pourra vous apporter des indications pour faire progresser l’outil.
Aussi, les concepteurs des solutions intranet/RSE font évoluer leurs interfaces. Vous avez désormais la possibilité de segmenter les effectifs pour envoyer les bonnes recommandations de contenus aux bons profils. Il s’agit ainsi de personnaliser les communications, et de limiter le nombre de notifications reçues quotidiennement. Ces bonnes pratiques peuvent être appliquées dès l’onboarding ou lors de mobilités et promotions internes, par exemple.
Plus de ciblage, moins de pollution numérique
L’engagement des salarié·es n’est pas le seul bénéfice d’une communication plus ciblée. Communiquer mieux, c’est communiquer moins, et ainsi réduire l’envoi de messages inutiles et gourmands en carbone. Un argument qui n’a rien d’anodin, en particulier auprès de la génération Z, très concernée par les sujets environnementaux. Ainsi, selon le rapport New Gen for Good de l'EDHEC Business School, 46 % de la jeune génération attend de leur employeur qu’ils respectent les principes du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises.
*Selon une étude conjointe de Poly et du cabinet de conseil Future Workplace